Ayant travaillé sur la sécurité des systèmes informatiques, j'ai vu que la collaboration n'était pas forcément très efficace entre les services spécialisés et ceux qui travaillent en recherche sur ces sujets, et je l'ai écrit, notamment dans des rapports de notre commission. Par ailleurs, j'ai l'impression que l'on n'insiste pas assez sur l'évolution des techniques. L'affaire des survols par des drones l'a montré : nous sommes en retard dans la détection. Un dossier a dû très rapidement être présenté par l'Agence nationale de la recherche, d'un montant d'un million d'euros. Le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale l'a annoncé juste après une audition que nous avions conduite au sein de l'OPECST. Pensez-vous que nous anticipions suffisamment sur ces technologies indispensables ?