Je vous demande une suspension de séance, monsieur le président. Je m’explique. Tout à l’heure, j’ai demandé très poliment au Gouvernement et à la présidente de la commission des affaires sociales quelle était la raison pour laquelle on avait changé l’ordre d’examen des articles. Nous aurions en effet pu terminer ce matin l’examen de l’article 5.
Si nous n’obtenions pas de réponse cela signifierait que c’est une affaire de pure convenance personnelle. Nous avons déjà connu pareille situation lors de l’examen de la loi dite Macron pour la croissance et l’activité. Je me souviens très bien – j’étais là tout le temps – que lorsque nous avons abordé le thème du travail le dimanche, il a fallu attendre que les députés parisiens soient présents. Ce n’était pas très respectueux de la représentation nationale.
J’ajoute que nos collègues spécialistes des questions traitées par l’article 9 avaient prévu d’être présents en séance cet après-midi. Il serait dommage que notre assemblée se prive de leur expertise.