…et aller plus vite. En ce cas, allez à Bruxelles ! Faites le tour des capitales européennes ! J’ai d’ailleurs été heureux d’entendre tout à l’heure le président Accoyer reprendre l’un de mes arguments en ce sens. Vous pourriez être une très bonne ambassadrice, madame Delaunay, pour expliquer que ce programme doit être porté avec ambition par l’Union européenne. Qu’attendez-vous ?
Par ailleurs, madame la ministre, j’ai bien compris que ces produits et ces arômes risquent d’avoir un effet incitatif sur la consommation. Cependant, y a-t-il eu des éléments médicaux d’évaluation ou des publications, disposant du recul nécessaire, qui attestent une augmentation de la consommation ou une appétence nouvelle pour les consommateurs, du fait de l’utilisation de ces arômes ? Sur quelles références scientifiques s’appuie-t-on pour comprendre ce phénomène ? Quels éléments de nocivité sont pris en compte ? Pour résumer ma question : y a-t-il eu des évaluations scientifiques qui ont montré que, au-delà d’une augmentation de la consommation, il y avait des incidences médicales particulières liées à l’adjonction de ces arômes ?
Se pose également le problème de la distorsion dans l’application de la réglementation. Or, cela n’est pas bien du tout, quand nous essayons de faire de l’Europe notre bien commun. Une telle attitude conduit au chacun pour soi, qui n’est pas le bon chemin pour l’Europe.