Depuis des décennies, les aides au développement ne cessent d'augmenter, avec le même constat d'échec. Le temps n'est-il pas venu de changer de paradigme ? Les pays concernés veulent s'en sortir et ils ont des atouts, notamment le climat et les sols. L'agriculture est donc pour eux un secteur essentiel mais, alors même qu'ils sont producteurs, ils ont beaucoup de mal à organiser la transformation et la distribution : ne devrions-nous pas encourager les grands groupes internationaux – parmi lesquels des groupes français de grande qualité – à y investir massivement pour structurer ces circuits ? Des groupes tels que Danone ou Andros seraient à même de le faire, selon une logique gagnant-gagnant.