Intervention de Joaquim Pueyo

Séance en hémicycle du 3 avril 2015 à 15h00
Modernisation du système de santé — Article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

En revanche, le problème, ce sont les cellules, je connais bien les prisons et j’en conviens. L’administration pénitentiaire s’efforce de regrouper les fumeurs par cellules et demande aux non-fumeurs de se signaler. Des efforts ont été réalisés. Le problème ne se pose pas dans les établissements pour peine car les détenus sont seuls en cellule, en revanche les maisons d’arrêt souffrent de surpopulation, ce qui complique les choses. Il s’agit, c’est vrai, d’un problème de santé publique. On pourrait imaginer un système interdisant de fumer à quiconque se trouve dans un établissement pénitentiaire mais il suffit d’en envisager les conséquences en matière de détention et d’ambiance générale pour constater qu’il s’agit d’un objectif impossible à atteindre.

Il faut en revanche mettre détenus et personnels non-fumeurs à l’abri des conséquences du tabagisme des autres. On y vient et des efforts sont réalisés, même si c’est difficile en maison d’arrêt compte tenu de la surpopulation qui y prévaut. On ne peut donc pas dire que la loi Evin n’est pas appliquée. Je puis certifier qu’il est strictement interdit de fumer dans les ateliers, pour des raisons de santé mais également de sécurité incendie. Nous avons rédigé des notes et des circulaires et apposé des affiches dans toutes les salles collectives.

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