Au nom de la commission des affaires sociales, je me tourne vers Olivier Véran pour lui dire que même si la vie législative est ainsi faite qu’un suppléant de député est toujours prêt à partir, votre arrivée en juin 2012 a été une révélation pour nous – je crois pouvoir parler en toute sincérité au nom de l’ensemble des membres de la commission. Vous vous êtes lancé d’emblée dans le travail parlementaire, sans passer par la phase d’observation que certains de nos collègues, quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent, se ménagent parfois en début de mandat. Au contraire, vous avez immédiatement entrepris vos travaux et effectué de nombreuses missions – dont ce texte se fait l’écho.
Votre départ est une étape. Certes, lorsque nous reprendrons le débat mardi prochain, vous nous manquerez – vous me manquerez. Comme M. Robinet, j’espère qu’il ne s’agit que d’un au revoir.
Vous allez retrouver votre vie de neurologue. Il se trouve que le directeur de l’hôpital de Grenoble m’a confié qu’il attendait votre retour avec bonheur : vous manquez donc partout ! Je vous remercie pour tout le travail accompli en espérant vous revoir prochainement et sans doute, un jour, sur ces bancs !