Le rapport de la Cour des comptes a lancé un débat qui doit être approfondi. Mais je me félicite de ce que Bpifrance pratique des salaires qui respectent l'écart maximal voulu par le président de la République. Encore faut-il rester attentif à cette question, notamment en se penchant sur les primes.
Parfois mentionnée comme source de difficulté, la parité entre l'État et la CDC dans le capital de Bpifrance fait-elle apparaître entre les deux acteurs une convergence ou des divergences ? Comment se répartissent les rôles entre les deux actionnaires ? Quelle influence l'État exerce-t-il sur l'orientation de Bpifrance ?
Nous évoquions déjà ce matin la question de l'innovation. Les crédits budgétaires du programme 192 et les crédits des programmes d'investissement d'avenir (PIA) ne se révèlent-ils pas à l'usage substituables ? Nous avons entendu des inquiétudes au sujet de la baisse de la dotation budgétaire.
Quant au lien entre l'écologie et l'innovation, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) assure le financement de PME, par l'intermédiaire du fonds commun de placement « Écotechnologies », et d'ETI, via un dispositif de coopération avec l'État. N'y a-t-il pas un risque de chevauchement entre les financements proposés par l'Ademe et ceux de Bpifrance ? Ne pensez-vous pas qu'il serait préférable d'intégrer complètement ces deux dispositifs au sein de Bpifrance ?
Enfin, quel regard portez-vous sur l'articulation des activités de Business France résultant de la fusion entre Ubifrance et l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) ?