L'adaptation aux moyens modernes est la marque de fabrique de nos services. Si certaines méthodes continuent d'exister – notamment le contact irremplaçable avec les représentants de la société civile –, nous avons évolué. Le SCRT comprend sept divisions dont une, dite transversale, s'occupe de la veille sur Internet. Je précise, pour dissiper toute ambiguïté, que nous travaillons selon les méthodes du milieu ouvert. Je ne dispose pas des moyens particuliers qui seront offerts prochainement aux services de renseignement du premier cercle.
Le SCRT part du principe qu'Internet et les réseaux sociaux peuvent l'informer. Beaucoup de mots d'ordre, nés dans le clandestin, sont ouverts, ce qui semble logique puisque leurs auteurs veulent toucher le plus grand nombre de personnes. Il n'y a aucune raison que le renseignement territorial n'y ait pas accès. Dans le même esprit, mutatis mutandis, j'ai été jadis un lecteur assidu de L'Humanité, dont les dernières pages signalaient des rassemblements qui n'étaient annoncés nulle part ailleurs.