Nous sommes très oecuméniques.
Je le répète : la division dédiée à la veille sur Internet et les réseaux sociaux utilise les moyens du milieu ouvert. Les logiciels dont se servent les entreprises permettent d'identifier, par des mots-clés ou des scénarios, des mots d'ordre ou des réactions. Par ce biais, nous glanons beaucoup d'informations sur les ZAD.
Quand certains militants, plus impliqués, sont soucieux de confidentialité, nous employons d'autres moyens, comme le recrutement de sources. Nous avons des contacts même dans le monde de la contestation violente. À cet égard, nous partageons notre compétence avec la DGSI, qui travaille sur la prévention du terrorisme. Le mouvement Action directe, né de mouvements autonomistes, a figuré dans le spectre des renseignements généraux, avant d'évoluer vers le terrorisme.
Nous travaillons conjointement avec la DGSI en discutant avec certains militants. Tous ne sont pas en France. En Allemagne ou en Italie, certains individus tentent de se passer le mot, pour s'informer de certaines initiatives rejoignant la thématique des zones à défendre. Nous essayons par exemple d'obtenir de l'information sur les Black Blocs ou sur NO TAV.