N'est-ce pas pure nostalgie que ce regret du français supplanté par l'arabe ? À supposer même que l'on construise un deuxième établissement d'enseignement français à Alger et des centres culturels, le français a-t-il encore des perspectives de développement dans ce pays, étant donné le très grand nombre de jeunes Algériens qui ne parlent plus notre langue ? N'est-il pas trop tard ?
La question sort du cadre de votre mission, mais que pouvez-vous nous dire du dialogue entre l'Algérie et ses voisins ? On sait les tensions historiques avec le Maroc ; quelle est la position du gouvernement algérien sur la situation en Lybie et dans le Sahel ? Cela influence-t-il sa conception de l'ouverture aux pays de la rive nord de la Méditerranée ?