Intervention de Kader Arif

Réunion du 11 mars 2015 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKader Arif :

Je confirme le réchauffement des relations franco-algériennes. L'évolution est particulièrement perceptible depuis un peu plus de deux ans à propos de la mémoire, noeud gordien, et le récent remaniement gouvernemental en Algérie a traduit la volonté d'une ouverture plus marquée que par le passé. Mais un fort sentiment nationaliste demeure et l'Algérie, qui aspire à devenir « l'Afrique du Sud » du Nord du continent africain, demande à ne pas être traitée comme les autres pays de la Méditerranée et, singulièrement, à ne pas être considérée seulement comme le « déversoir » de nos produits mais comme un partenaire économique de plein exercice. Les inconvénients dus à la dépendance aux hydrocarbures sont réels. Dans ce cadre, la volonté exprimée par le Gouvernement d'utiliser les réserves considérables de gaz de schiste découvertes au Sud du pays – volonté qui a suscité des manifestations – ne pourrait-elle avoir pour conséquence négative que le pays passerait d'une monoproduction à une autre ?

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