Pour compléter les propos de mon collègue, je rappelle que nous avons entendu des préfets et l'ancien directeur général de la police nationale, et que vous pouvez écouter les enregistrements de leurs auditions. Peut-être trouvez-vous que j'insiste grossièrement ? Ayant l'habitude d'assumer mes responsabilités, j'ai été marqué par la première intervention du représentant de l'UNSA : il a donné le ton de la politisation de la commission d'enquête. Si vous aviez écouté toutes les bandes, vous auriez été au même niveau que votre collègue représentant les commissaires indépendants et nous aurions eu un autre débat, plus constructif pour vous-mêmes que les échanges d'écrits auxquels nous allons recourir. D'ailleurs, nous recevons toujours des écrits. Vos organisations syndicales décentralisées saisissent tous les jours les élus locaux et parlementaires que nous sommes, à propos de leurs conditions de travail. L'une de mes questions portait précisément sur l'état psychologique des policiers, compte tenu de leurs conditions de travail actuelles. Je regrette que nous n'ayons pu avoir cet échange.