Intervention de Régis Turrini

Réunion du 19 mars 2015 à 12h00
Mission d'information commune sur la banque publique d'investissement, bpifrance

Régis Turrini, commissaire à l'Agence des participations de l'état :

Je n'ai pas eu à connaître de désaccord, notamment sur les cas très concrets que je viens de citer. Si un désaccord survenait, il serait tranché par l'autorité politique.

En termes de gestion, nous travaillons à optimiser l'efficacité de l'action publique. Nous sommes présents au sein de différentes instances de gouvernance de la BPI et de ses filiales. De plus, des échanges sont fréquents au niveau technique. M. Saintoyant, directeur de participations services et finances, suit les relations avec la BPI au sein de l'APE. Il est l'interlocuteur privilégié de la BPI sur ces échanges, lors desquels on s'assure que les intérêts des deux parties sont pris en compte.

Dans le cas d'Orange, toutes les décisions sont prises dans le cadre du pacte d'actionnaires. Une coordination existe pour les grandes entreprises. Lors de la tentative d'OPA de Technip sur CGG – sociétés dont Bpifrance est actionnaire –, nous avions organisé des échanges pour réfléchir à une éventuelle participation de Bpifrance.

Le projet d'opération sur Alstom a montré que des synergies sont possibles. Celles-ci ne sont pas financières, car Bpifrance, qui a son propre intérêt social, doit assurer sa rentabilité. Elle n'a pas à financer à titre gracieux les services de l'État, qui, inversement, n'a pas à engager de dépenses en faveur d'une société privée. En revanche, les synergies d'expertise et de fonctionnement existent, bien que, étant informelles, elles soient difficiles à quantifier. Nous échangeons beaucoup sur les bonnes pratiques, notamment le reporting, la gouvernance et le rôle à tenir dans les conseils d'administration. Ces liens sont constructifs, quoique les deux instances poursuivent des objectifs différents.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion