Notre équipement évolue en fonction des problèmes rencontrés sur le terrain : nous avons eu des jambières suite aux manifestations de marins-pêcheurs, des lunettes de protection après les événements de Villiers-le-Bel. La maison essaie d'adapter ses équipements aux nouvelles violences que doivent affronter ses fonctionnaires sur le terrain.
L'équipement individuel du CRS est évalué en fonction de trois critères : mobilité, protection et puissance de feu. On ne peut en renforcer un qu'au détriment des autres. Équipé d'un gilet de protection de vingt-cinq kilos, vous perdez forcément en mobilité. Il s'agit donc de trouver un équilibre pour que le policier soit protégé et capable de tenir face à certaines violences, tout en restant mobile.
En ce qui concerne la qualité des matériaux, c'est le gilet tactique qui pose problème. Nous attendons un nouveau modèle, qui sera disponible en trois tailles, ce qui réglera peut-être les soucis. Pour le reste, les CRS sont équipés de manière à pouvoir faire face aux risques.