Ce n'est pas faire de la politique que de s'interroger sur l'armement des agents du maintien de l'ordre. C'est une question légitime et notre intention n'est pas de nous livrer ici à des comptes d'apothicaire sur le nombre de victimes de part et d'autre. Je précise d'ailleurs que les personnes que nous avons auditionnées n'ont pas été blessées par des LBD40 mais par des flash-balls. Il ressort par ailleurs de nos auditions que ces accidents se produisent souvent dans le cadre d'opérations relevant de la sécurité publique et non du maintien de l'ordre. Dans l'un et l'autre cas, la formation des fonctionnaires est différente.