Intervention de Paolo Coppola

Réunion du 26 mars 2015 à 11h00
Commission de réflexion sur le droit et les libertés à l’âge du numérique

Paolo Coppola, traduction :

Les thèmes de la sécurité et de la protection de la vie privée ont été évoqués. Qu'en est-il de l'anonymat ? Est-il possible de l'inscrire dans notre droit, peut-être pour une période déterminée ? À l'évidence, les progrès du numérique rendent toujours plus difficile de rester anonyme. Peut-être pourrions-nous décider qu'il ne doit plus être possible d'être anonyme.

S'agissant de la protection de la vie privée, je crois que nous devrions nous concentrer sur le processus de recueil des données et d'élaboration de bases de données pour des fins déterminées, plus que sur leur nature : il faut concilier l'exigence de protection du citoyen d'une part, et d'autre part les immenses possibilités que l'utilisation de quantités très importantes de données ouvrent pour développer de nouveaux services, que nous ne pouvons pas prévoir.

Enfin, les plateformes informatiques prennent de plus en plus d'importance, nos vies sociales, mais aussi notre économie se déroulent de plus en plus en ligne. Mais tout cela est géré le plus souvent pas des entreprises privées, qui ont leur logique propre. Quelle est la position de la commission française sur d'éventuels mécanismes de démocratisation d'espaces au départ privés, mais dont l'importance sociale et économique devient tellement importante qu'ils devraient relever d'un contrôle démocratique ?

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