Je soutiens Mme la rapporteure. Il faut être logique. Regardez bien de quoi nous parlons : d’immeubles d’habitation où exercent des médecins et où le syndicat des copropriétaires refuse les travaux d’accessibilité. Que peut-on faire en pareil cas ? Il y a quand même une impossibilité matérielle. Il ne faut pas toujours s’en prendre aux médecins. Ceux d’entre eux qui sont concernés font tout ce qu’ils peuvent. Mme la rapporteure a raison de demander un peu de souplesse dans l’application du dispositif.
Nous avons déjà, vraiment, beaucoup de soucis avec les cabinets médicaux. Quand ils sont installés dans des immeubles collectifs à usage principal d’habitation, qu’ils remplissent leur rôle, mais qu’ils se trouvent dans l’incapacité matérielle de se mettre aux normes, que voulez-vous, madame Massonneau ? Que nous les fermions ? Auquel cas ne parlez plus de déserts médicaux ! Souvent, les cabinets concernés sont installés dans des groupes d’immeubles HLM construits il y a des années, dans des zones plutôt précaires ou en centre ville, comme à Marseille, ville que je connais bien, où on en trouve dans des immeubles qui, oui, ne sont pas au « top nniveau ». Mais enfin on ne va pas les fermer !