À l'heure actuelle, le coût du capital est bien plus élevé que celui résultant de l'endettement.
Pour ce qui est de la question de M. Cornut-Gentille au sujet de la DGA et du PIA, je dirai que le recours au PIA a très bien fonctionné en 2014, sans que la DGA soit opérateur : nous avons dépensé environ 1,8 milliard d'euros, en transférant la dépense effective au Commissariat de l'énergie atomique – CEA – et au Centre national d'études spatiales – CNES. Nous avons examiné les dépenses éligibles au CEA et au CNES dans les années qui viennent, pour en arriver à la conclusion qu'elles sont très limitées : nous sommes bien loin des 2,2 milliards d'euros et ce n'est donc pas ainsi que nous trouverons une solution à notre problème – d'autant que des dispositions ont été prises pour supprimer le programme 402, qui se prêtait bien à la mise en oeuvre du PIA. Quant à la proposition consistant à transformer la DGA en opérateur du PIA, elle n'a pas suscité un enthousiasme débordant dans les autres ministères.