L’article 21 prévoit la mise en oeuvre d’un service public d’information en santé dans le droit-fil des réalisations récentes telles que la base de données publique « Médicaments », qui était très attendue et est très appréciée, et la base de données publique « Transparence-Santé ». Quatre domaines doivent être pris en compte dans la construction d’un service public d’information sur les produits de santé : l’orientation dans le système de santé et l’accès aux soins, la prévention, les médicaments et les pathologies. Dans la continuité des propositions formulées lors des Assises du médicament en 2011, et en cohérence avec les différents rapports publiés en 2013, il convient de faire de l’accès à un service public d’information sur les médicaments et produits de santé une priorité.
Sur le modèle du United Kingdom Medicines Information au Royaume-Uni, il s’agit de mettre à la disposition des patients et de l’ensemble des acteurs du système de santé des informations sur les médicaments et les produits de santé évolutives et actualisées, fiables, compréhensibles, applicables, personnalisées et libres de toute influence promotionnelle. Les professionnels de santé, en prise avec les réalités de terrain, en seront les relais de proximité et les garants. L’animation d’un réseau régional et d’une coordination nationale fera de ce service une véritable référence au sein de notre système de santé. L’amendement vise donc à la participation active des professionnels de santé et des associations de patients et d’usagers au service public d’information sur les médicaments et produits de santé.