J’aurais aimé que cet avis défavorable soit argumenté car, pour ma part, je souscris à la présente proposition.
Il faut savoir ce que vivent les personnes souffrant d’un handicap mental, psychique ou moteur : elles sont contraintes, tous les cinq ans pour les adultes, tous les deux ans pour les enfants, de faire reconnaître un handicap qui, en l’état actuel de la recherche, est considéré comme définitif. C’est le cas de l’autisme, de la trisomie, et de bien d’autres handicaps. Il est extrêmement douloureux pour les personnes concernées et pour leur famille d’être obligé à chaque fois de consulter un psychiatre ou de constituer un dossier d’un kilogramme. Ce n’est pas acceptable.