Cet amendement doit précisément permettre de répondre aux aspirations exprimées par Mme Orliac à l’instant.
Avant d’en exposer le contenu, permettez-moi de dire que, comme l’ont souligné en particulier MM. Sebaoun et Claireaux, cet article est extrêmement important. Ce n’est pas une expérimentation parmi d’autres : elle doit permettre de faire de la recherche de l’autonomie et du soutien à l’autonomie des patients un enjeu à part entière de notre système de santé. La place de l’éducation thérapeutique et des associations se trouve ainsi confortée. Cela signifie que la santé ne se réduit pas au soin, ni à la prévention, bien que ce soit un point nouveau de cette loi d’en faire un axe majeur de la politique de santé. La santé, c’est aussi permettre au patient de rester autonome, tout au long de sa maladie.
Des initiatives existent déjà, mais il s’agit d’aller plus loin. L’objectif est la généralisation. Ce n’est pas, je le répète, une expérimentation pour voir, en quelque sorte, mais pour déterminer les conditions dans lesquelles nous allons pouvoir généraliser. Pour cela, j’ai confié la préparation du cahier des charges de l’expérimentation au collectif interassociatif sur la santé, qui associera l’ensemble des parties prenantes. À cet égard, je regrette que M. Tian ait quitté l’hémicycle. Il a dit, un peu plus tôt, que je parlais d’une association tout à fait obscure quand j’évoquais le CISS. Je tiens à le rassurer : ce n’est pas une association très obscure !