J'ajouterai un dernier argument qui convaincra peut-être celles et ceux, à droite comme à gauche, que je sais parfaitement soucieux de l'équilibre de nos finances publiques. Ce sous-amendement, s'il était adopté, emporterait, en 2014, un coût supplémentaire de près de 75 millions d'euros auxquels il convient d'ajouter 150 millions pour le cinéma. Le signal serait peut-être quelque peu excessif. Sachons nous contenter, dans ces périodes que je qualifierai un peu de « disette budgétaire », des 150 millions d'euros et sachons, pour décider, le cas échéant, d'une mesure complémentaire, prendre le temps de l'arrêter si sa nécessité est collectivement estimée.
Je ne peux donc que rejoindre la position du rapporteur général et vous demander, monsieur le président, de bien vouloir retirer ce sous-amendement. À défaut, et j'espère que chacun pourra le comprendre, le Gouvernement appellera l'Assemblée à le rejeter.