Merci, madame la ministre, pour vos réponses. Sur l’analogie avec le droit à l’information sur les retraites, je comprends vos remarques : en effet, cette analogie n’est peut-être pas parfaite, mais elle a le mérite d’expliquer que l’information permet à nos concitoyens de prendre conscience de la situation. Il ne s’agit ni de leur donner mauvaise conscience, ni de les stigmatiser, ni d’empêcher quelque soin que ce soit ; il s’agit juste que chacun prenne conscience de la chance que nous avons de vivre dans notre pays, la France, en bénéficiant d’un système de santé tel que le nôtre.
Sa situation à dix ou quinze ans est, nous le savons tous, difficile, compte tenu de l’évolution démographique. Mais nous ne pourrons pas sauver le système de santé sans les Français : c’est pourquoi il faut qu’ils sachent la chance qu’ils ont de vivre en France avec un tel système de santé.
Bravo, madame la ministre, pour l’article 23 mais, de grâce, allons plus loin : il ne s’agit pas que cet amendement, s’il était adopté, soit appliqué demain matin ou après-demain matin ; mais, même si nous mettions cinq, six ou sept ans pour le mettre en oeuvre, nous aurions déjà fait un pas phénoménal. Je comprends que cela soit difficile, mais ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il ne faut pas le faire.
Je reste convaincu, comme Mme Delaunay, que je remercie pour son soutien au présent amendement, que les informations existent déjà, étant liées au numéro de Sécurité sociale de chacun de nos compatriotes.