Avis défavorable, madame la députée, parce que l’enjeu est bien celui du partage et, au fond, de l’élargissement de l’information au-delà des seuls professionnels de santé. Si l’on met en place des équipes de soins primaires, qui auront à coopérer avec des personnels sociaux ou médico-sociaux, il faut que cela puisse avoir une traduction dans les faits. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai donné un avis favorable à l’amendement de M. Tian.
Je ne crois pas que votre objectif soit de restreindre le partage de l’information. Ce qui importe, c’est que cette information, qui est reçue initialement par un professionnel, puisse ensuite être partagée dans des conditions que nous définissons : tel est l’enjeu de cet article de loi, et je remercie M. Jean-Pierre Door d’en avoir souligné l’importance.
Nous relançons le DMP, c’est vrai, mais en mettant l’accent sur le partage de l’information, et plus seulement sur le caractère personnalisé de l’information. C’est à cette condition que les coopérations et les équipes de soins primaires pourront effectivement fonctionner.