Il y aurait beaucoup à dire sur les ordres en général, institutions nées dans une période trouble et dont le fonctionnement laisse parfois à désirer. Mais j’en resterai à la question de l’ordre des infirmiers, puisque c’est ce dont il est question ici.
Nos collègues de l’opposition nous accusent souvent de ne pas pratiquer suffisamment la concertation – ils font d’ailleurs le même reproche au sujet de la proposition de Mme Le Houerou. Ils n’ont pourtant pas dû beaucoup consulter les infirmiers à l’époque, sans quoi ils se seraient rendu compte qu’une immense majorité d’entre eux ne voulaient pas d’un ordre professionnel.