Le groupe écologiste est bien entendu contre cet amendement de suppression et soutient la ministre sur ce point. Je réponds à nos collègues de l’UMP qu’il n’est pas raisonnable d’arguer que les mesures de conciliation constitueraient une meilleure solution : si les procédures judiciaires traînent, on sait bien que c’est parce que certains y ont tout intérêt. La menace d’une action de groupe permettra au contraire des conciliations plus rapides. Et puis il ne faut pas oublier qu’au-delà de la réparation, il y a aura un effet dissuasif dans les cas où la mauvaise intention est manifeste.
Mais, madame la ministre, on pourrait aller plus loin tout en restant dans le domaine de la santé, car il n’y a pas que les produits de santé et les protocoles de soins, il y a aussi les questions de santé environnementale. Notre groupe a déposé des amendements visant à élargir l’action de groupe au moins sur ce point. De même que nous avons déjà enrichi le texte sur le plan de la santé environnementale, il faut aussi le faire s’agissant de l’action de groupe.