Je suis bien sûr très favorable aux dispositions du texte concernant le droit à l’oubli.
Nous connaissons tous des personnes qui ont été frappées d’un cancer, qui aujourd’hui sont totalement guéries et qui se trouvent confrontées à de grandes difficultés pour pouvoir emprunter, acheter leur logement ou faire toute dépense dont elles peuvent avoir besoin. Jusqu’à présent, ces personnes se trouvaient dans une situation extrêmement compliquée, du fait d’une maladie remontant à de nombreuses années. Mon collègue Pierre Lellouche m’a demandé de l’associer à ces propos.
Rejoignant maintenant la préoccupation de M. Colas, je pense aussi à toutes les personnes qui ont bénéficié d’une greffe d’organe. Nous allons reparler bientôt de ce sujet. Elles continuent certes de suivre des traitements à vie, mais ont une existence parfaitement normale, peuvent travailler et vivre en famille. Ces personnes ne doivent pas être exclues du droit à l’oubli et j’aurais souhaité qu’elles figurent dans cet article.