Je voudrais à mon tour soutenir cet amendement qui me paraît extrêmement important parce que, comme l’a très justement rappelé Mme Fourneyron, et il semble d’ailleurs qu’un tel avis soit partagé, les effets bénéfiques des activités physiques adaptées sont indiscutables à plus d’un titre. Je l’ai constaté moi-même pour la glycémie des diabétiques et l’hypertension artérielle. C’est évidemment le coeur du sujet et la raison profonde de mon soutien.
La seconde raison, non négligeable, que M. Deguilhem a bien exposée, c’est qu’il est nécessaire de faire prendre conscience sérieusement, c’est-à-dire officiellement, à nos concitoyens et aux professionnels de l’importance de l’activité physique, souvent conçue comme un gadget. On officialise l’intérêt de l’activité physique et sportive en santé en proposant la prescription d’activités physiques adaptées et la mise en place d’un cadre pérenne, avec une animation par les ARS et les directions de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. Notre pays, champion de la consommation médicale, pourra ainsi rattraper son retard dans le développement des thérapeutiques non médicamenteuses. Il est temps de donner une nouvelle orientation à notre pratique. Voilà pourquoi je soutiens cet amendement.
L’argument financier, franchement, n’est pas approprié.