Un certain nombre d’associations de solidarité intervenant dans le champ de la santé ont noté avec regret la disparition du programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies – le PRAPS – dans le cadre de la simplification des outils de programmation régionale. Créé par la loi du 29 juillet 1998, le PRAPS définit des actions pour lutter contre les pathologies aggravées par la précarité ou l’exclusion sous toutes leurs formes, telles que les maladies chroniques, la dépendance à l’alcool, à la drogue ou au tabac et les souffrances psychiques.
Dans un objectif d’appréhension et de satisfaction des besoins des territoires, le PRAPS nous apparaît tout à fait pertinent, parce qu’il permet d’apporter des solutions concrètes : création de lits halte soins santé, mise en place d’équipes mobiles de psychiatrie, conclusion de contrats urbains de cohésion sociale, les CUCS, afin d’améliorer la prévention et la prise en charge des souffrances psychiques et aider à la mise en place de groupes d’entraide mutuelle, les GEM, conclusion de conventions avec des offices HLM ou des maisons relais pour assurer des réponses adaptées en matière de logement ou encore pour coopérer avec des ateliers santé ville, les ASV. Pour toutes ces raisons, nous proposons, par cet amendement, de réintroduire le programme d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies dans le projet régional de santé.