L'ensemble des opérateurs du ministère de la culture ont été soumis, c'est vrai, à de fortes contraintes budgétaires, du fait de la crise. Je tiens néanmoins à rappeler que Radio France a été relativement préservée, notamment par rapport à France Télévisions – j'y avais moi-même veillé, en particulier parce que toute la production est réalisée en interne, ce qui représente environ 60 % des dépenses. J'entends que l'État n'aurait pas versé 87 millions d'euros : ce chiffre est virtuel ! Il est calculé par rapport aux promesses du COM, que nous avions dès sa signature dénoncées ici même comme irréalistes. En fait, la baisse de la dotation est de l'ordre de 10 millions d'euros, qu'il faut mettre en regard de l'effort considérable demandé à France Télévisions.
Pour le triennal 2015-2017, en revanche, Radio France a été totalement préservée : la dotation sera stabilisée en euros courants, ce qui doit permettre de mener les réformes nécessaires. Celles-ci ne pourront, je le souligne, intervenir que dans le cadre d'un dialogue social de qualité, que vous appeliez d'ailleurs de vos voeux devant le CSA l'an dernier. Aucun projet nouveau, à la hauteur des attentes de cette magnifique maison de service public, ne se fera sans l'assentiment des salariés.
Comment allez-vous rétablir le dialogue social dans l'entreprise ?