Je veux d'abord dire mon attachement à la radio de service public, dont le rôle est de transmettre et de partager, et qui depuis plus de vingt jours est presque silencieuse. Votre maison compte quatre formations musicales : l'Orchestre national de France, l'Orchestre philharmonique de Radio France, le Choeur et la Maîtrise de Radio France. Dans un récent rapport, notre collègue Martine Martinel soulignait l'inflation des coûts de ces formations musicales – de 55,4 millions d'euros en 2009 à 58 millions d'euros en 2014 – et surtout la diminution du nombre de concerts diffusés à l'antenne. Elle notait qu'en 2012, « 190 concerts ont été produits par les formations orchestrales et vocales de Radio France, contre 222 en 2011 et 205 en 2010 ». Des propositions de réforme ont été faites. Quelle politique musicale entendez-vous mener dans les années à venir ? Les formations musicales sont-elles utilisées autant qu'elles le pourraient ? Sont-elles présentes sur les antennes autres que celle de France Musique ? Quelle place envisagez-vous de leur accorder dans votre politique d'ouverture aux différentes musiques, et que proposez-vous pour toucher de nouveaux publics, en particulier les plus jeunes ?