Face à l'explosion de l'offre de contenus en ligne, Radio France s'est-elle adaptée assez vite ? Comment continuer de financer la radio publique, alors que les auditeurs consomment aujourd'hui sons et images en mode délinéarisé sur tous les écrans, à toute heure du jour et de la nuit ? Vous vous étiez pourtant engagé, monsieur Gallet, lors de votre nomination, à disséminer dans cette entreprise une culture numérique qui ne représente toujours aujourd'hui qu'une faible part du budget de Radio France.
Quant aux radios locales, vous avez dit tout à l'heure votre attachement aux quarante-quatre stations de proximité France Bleu, chaînes généralistes de proximité, radios d'information, de services et de divertissement qui fédèrent un public large et populaire. Ces radios sont souvent, en termes d'audience, le premier média départemental : resteront-elles vraiment locales ? Pouvez-vous rassurer aujourd'hui leurs salariés, et surtout leurs auditeurs ?