Monsieur le président Schrameck, je voudrais prolonger le propos de Christian Kert qui a dit que vous étiez serein en évoquant le titre d'une émission de France Inter qui reprenait approximativement un vers de Lucrèce : « Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous »… À lire votre rapport, on constate que tout s'agite autour de vous. Mais surtout que le CSA travaille beaucoup ; vous nous apportez des informations et des études d'impact très précieuses. Il a été dit tout à l'heure que la tutelle se soustrayait à ses obligations, il me semble cependant, qu'au cours des crises actuelles, elle fait preuve de présence. Vous avez montré votre indépendance en évoquant vos choix ainsi que les avertissements donnés à propos de la bande 700 MHz, par exemple. Quant aux questions portant sur la composition de votre cabinet, elles me semblent déplacées.
Peut-on, à partir de la vente d'une chaîne de télévision utilisant un canal attribué gratuitement, Numéro 23, réaliser une plus-value très importante ? Vous invitez gentiment le Parlement à envisager la réforme, voire la suppression, des plafonds de concentration, pouvez-vous préciser votre pensée ? Au cours du mois dernier, vous avez été élu président de l'ERGA, des informations à ce sujet seraient bienvenues. Enfin, vous avez montré votre attachement aux jeunes en organisant un colloque consacré au regard que ceux-ci portent sur les médias ainsi qu'à leurs attentes. Sur ces questions, le CSA a-t-il des avis pour faire avancer la réflexion à l'avenir ?