Je vous demanderai de retirer cet amendement, monsieur le député. Pour dire la vérité, un jour viendra où nous irons dans ce sens-là ; mais aujourd’hui, le temps n’est pas venu. Nous sommes dans les premières étapes de la vente par internet et nous avons besoin de sécuriser ce processus, de garantir la fiabilité du conseil, l’identification du conseil et l’exercice personnel du pharmacien, et de préserver son indépendance.
Pour les professionnels aujourd’hui, c’est la coïncidence directe entre un site et une officine de pharmacie physique qui garantit le modèle dont chacun s’accorde à dire qu’il apporte un service, une plus-value à l’ensemble des territoires. C’est autour de ce modèle que la profession a engagé l’évolution de son mode d’exercice, de son mode d’approvisionnement et de sa relation avec les clients. Il me paraît donc absolument nécessaire de préserver cette organisation qui, aujourd’hui, rassemble la profession et lui permet de se moderniser et d’évoluer en répondant aux attentes nouvelles de la population.