Cet amendement est également important puisqu’il concerne un million de licenciés dans notre pays, ceux du sport scolaire et en particulier de l’Union nationale du sport scolaire, l’UNSS, dans les collèges et les lycées.
L’incohérence est en effet patente pour les familles, les enseignants et les élèves. Ces derniers ont cours d’éducation physique le mercredi matin de dix heures à midi avec leurs professeurs d’EPS et leurs camarades sur une installation. Deux heures plus tard, le même professeur, les mêmes camarades sont sur la même installation, dans les mêmes conditions, pratiquent les mêmes disciplines sportives et on leur impose un certificat médical.
L’éducation physique étant un enseignement obligatoire, l’élève y est a priori jugé apte mais, lorsqu’il pratique le sport scolaire l’après-midi, il doit présenter un certificat médical de non-contre-indication. Notre système est donc incohérent.
L’ensemble de la profession, notamment la fédération scolaire, qui constitue un pont entre l’éducation et la prise de licence dans les fédérations, attend que ce ne soit plus désormais le cas. Nous renforcerons ainsi une fois de plus la prise de licence ultérieure.