Intervention de André Chassaigne

Réunion du 8 avril 2015 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Ma première question porte sur les montants et la répartition des crédits de l'ANRU. Parmi les opérations fléchées qui figurent dans la liste nationale, certaines devront être financées par des crédits globalisés dans les régions, sur lesquels viennent s'imputer de nouveaux programmes. Un problème de répartition des crédits se pose donc dans les régions : des communes retenues dans le cadre de la liste nationale se retrouvent maintenant en concurrence avec d'autres sites qui ont émergé, et elles s'inquiètent du volume des aides qui pourront leur être apportées. Cette inquiétude est très vive à Thiers, pour citer une commune que je connais bien. Pourriez-vous me donner des éclaircissements sur ce point ?

Ma deuxième question concerne les services publics de proximité. En début de semaine, La Poste a annoncé qu'elle allait fermer de nombreux bureaux dans des quartiers, comme elle avait pu le faire dans des territoires ruraux. N'y a-t-il pas une forme de contradiction entre la volonté politique – que je salue – de soutenir les commerces de proximité et ces fermetures de bureaux de poste ? Dans de nombreux domaines tels que le maintien des services publics, je constate souvent une similitude entre ce que vivent les territoires ruraux depuis plusieurs années et les actions menées actuellement dans des quartiers. Les maisons de services publics peuvent être utiles en milieu rural, mais aussi en milieu urbain. Avez-vous des échanges avec La Poste pour que des fermetures de bureaux ne soient pas envisagées, alors qu'il existe des projets de mutualisation, par exemple, par le biais de maisons de services publics ?

Troisième question : quelle est la nature du partenariat envisagé avec les missions locales où 4 200 adultes relais sont annoncés ? Ces missions locales représentent un levier très important.

Ma quatrième et dernière question se rapporte à une information parue hier dans Le Parisien : trente-trois sites seraient à l'étude, dans la perspective de construire près de 200 000 logements en Île-de-France, dont plus de 60 000 en Seine-Saint-Denis et 16 000 dans les Yvelines. Ces projets pourraient voir le jour dans le cadre d'une opération d'intérêt national. Les élus concernés dénoncent un processus qui les écarte de toute décision. Qu'en est-il de cette opération ? Quelle est la nature du partenariat avec les élus locaux ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion