Je tiens à préciser que la plupart des 12 000 entreprises qui bénéficient de l'assurance prospection sont des PME. Il s'agit d'un outil nouveau développé par la COFACE, qui s'est en effet adaptée d'une manière assez impressionnante aux réalités et aux besoins du marché.
Quant à la part française, il s'agit d'un problème ancien et complexe. Il est vrai que ce critère est aujourd'hui un peu périmé au regard des stratégies des entreprises à l'international. C'est pourquoi, dans le cadre d'une réflexion menée avec la direction des entreprises de Bercy, nous avons proposé à M. Macron et à M. Sapin un allégement des formulaires et des procédures ainsi que la mise en place d'un dispositif incitatif qui, s'il était validé par les ministres, serait quelque peu révolutionnaire. Ce dispositif permettrait en effet de ne pas priver de soutien à l'export une entreprise dont la part française est très faible en prenant en compte d'autres éléments tels que la localisation en France de sa recherche et développement. Il permettrait aussi de soutenir davantage les entreprises qui s'efforcent de maintenir leur localisation en France – je pense notamment à Alstom.