Nous voterons évidemment contre cet amendement, pour les raisons évoquées par Hervé Mariton. Nous avons pris un an de retard pour la compétitivité – je dirais même un an et demi. (« Dix ans ! » sur les bancs du groupe SRC.) Depuis le mois de juillet, nous aurions dû à la fois baisser le coût du travail et augmenter la TVA, puisqu'il s'agit du seul impôt pouvant compenser la baisse des charges sociales. Nous avons pris un an et demi de retard, dans un contexte de crise absolument majeure. C'est votre responsabilité ! (« Dix ans ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Dix ans, dites-vous ? Mais alors, cela fait encore plus ! Ce n'est pas très brillant !
En même temps, vous acceptez la TVA sociale. Heureusement, c'est une bonne chose ! Vous avez fait un effort de lucidité tout à fait extraordinaire : vous avez admis qu'il n'y avait pas d'autre impôt que l'on puisse augmenter pour compenser la baisse des charges pesant sur le travail ou la création d'un crédit d'impôt – ce qui, au fond, revient au même. Vous devriez donc d'abord nous dire que nous n'avions pas tort, à l'époque, d'augmenter la TVA.