Pour des raisons de dialogue social, il ne m'est pas possible de répondre à votre question, qu'il s'agisse des formations elles-mêmes ou du nombre des personnels concernés. Nous avons déjà expliqué aux équipes que l'ensemble des écoles de gastronomie entreront dans une logique de filière placée sous une même « ombrelle » – Ferrandi –, ce qui nous permettra de mutualiser certaines dépenses.
La CCI, qui gère 32 000 élèves dans vingt-quatre écoles, procédera selon cette logique de filière chaque fois que ce sera possible. J'espère ne pas avoir à me pencher de nouveau sur le sujet au mois de septembre prochain.
Ajoutons que nous sommes dans l'incertitude totale pour ce qui concerne la taxe d'apprentissage. Lorsque la mission d'inspection nous a demandé de chiffrer le risque, nous avons avancé un montant de l'ordre de 50 millions d'euros au plan national. Il faut savoir que la réforme de la taxe, adoptée en 2014, n'a fait l'objet d'aucune étude d'impact. En revanche, lorsque nous fléchons la volonté des entreprises, qui ne peuvent plus, désormais, affecter qu'un peu moins de la moitié de leur taxe, nous nous apercevons que nous serons à coup sûr obligés de réduire les moyens de certaines formations dispensées par les CFA. Pour certaines, ce sera même la double peine !