Si je peux comprendre ces réactions, il me semble nécessaire de ramener à de plus justes proportions l'indignation des uns et des autres.
Certes, nous arrivons au terme d'une année chargée, avec deux campagnes électorales assez rudes, une alternance, des textes difficiles, de nombreuses séances vespérales et nocturnes. Je peux donc comprendre, en ce mois de décembre où tout le monde commence à être un peu fatigué, que certains expriment de l'agacement, même quand il s'agit de parlementaires réputés pour leur sang-froid légendaire. Je pense surtout à Charles de Courson, dont la dernière indignation notable remontait à la législature 1997-2002, alors qu'il était dans l'opposition – je n'ai, en tout cas, pas le souvenir de l'avoir vu s'indigner avec autant de véhémence durant la législature 2007-2012. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)