Il nous semble que les choses sont un peu plus difficiles pour les établissements publics de santé que pour les collectivités. Même ceux qui arrivent à boucler leurs appels d'offres sont obligés de s'adresser à plusieurs banques. Par exemple, un établissement qui recherche 10 millions d'euros recevra 2 millions d'euros de la Caisse d'épargne, 2 millions du Crédit Agricole, 4 millions d'euros de la CDC, etc. C'était tout à fait différent en 2007, où il y avait une surabondance d'offres. Aujourd'hui, les établissements, même les plus gros, sont obligés de panacher, et certains établissements plus petits ne trouvent pas de financement et sont obligés de reporter les investissements – même si ce n'est pas la majorité.