Les produits hors charte Gissler, qui concernent des produits de change la plupart du temps, sont les plus problématiques. Sur un encours global de 23 milliards d'euros, 2,5 % représentent tout de même 580 millions d'euros net et concernent un assez grand nombre d'établissements. C'est un réel problème pour ceux qui sont touchés, surtout avec la dégradation du franc suisse qui peut porter les coupons d'intérêt à 15 % voire 20 %.
Je pense qu'il faudra faire une distinction entre les petits et les grands établissements. Généralement, la SFIL parvient à désensibiliser ces produits en profitant d'un nouveau programme d'investissement : on propose un paquet avec un nouvel emprunt plus cher, mais des pénalités diminuées pour l'ancien emprunt. Ces opérations de désensibilisation, que nous accompagnons parfois, nous paraissent quelquefois opportunes.