Absolument. Dans la mesure où ce sont des produits de gré à gré, c'est-à-dire contractés entre deux contreparties, si ces dernières ne sont pas d'accord sur les conditions de sortie du produit, il n'y a pas de possibilité de sortie, contrairement à un produit négocié sur un marché où sont organisées les liquidités.
En clair, si la SFIL, ou une autre banque, donne un argument pour bloquer la négociation, il n'y a aucune possibilité de sortie. D'ailleurs, les collectivités se sont vu conseiller d'attendre que le fonds de soutien soit opérationnel pour que leur soient proposées des cotations. Ainsi, les choses étaient systématiquement repoussées, en dépit d'une volonté claire de « couper les positions ».
En définitive, la discussion n'est pas toujours équilibrée, car même si la collectivité ou le centre hospitalier met le chèque sur la table, si la contrepartie avance un argument pour le refuser, la transaction ne se fera pas…