Madame la ministre de la culture et de la communication, commentant hier dans le quotidien L’Humanité la carte des 179 manifestations culturelles et artistiques annulées cette année faute de moyens, le comédien Philippe Torreton parle de débâcle culturelle, et, pour demain, d’artistes sans travail mais aussi de villes sans voix.
Des festivals meurent ou réduisent leur programmation. Ce recul fragilise le droit de chacun et de chacune de créer, de jouer, d’assister à une pièce de théâtre, à un concert ou à un spectacle de rue.
Les activités culturelles et artistiques ne sont ni des variables d’ajustement, ni des activités accessoires qui pourraient être ballottées au gré du diktat de l’austérité. Elles sont essentielles au plan humain comme au plan économique. Économiser sur la culture en période de crise, c’est prendre le risque de l’obscurantisme.