Intervention de Jérôme Cahuzac

Séance en hémicycle du 5 décembre 2012 à 15h00
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Après l'article 24, amendement 93

Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget :

…car le pays a besoin d'un budget – et, actuellement, d'une loi de finances rectificative.

Je comprends très bien que le président de la commission des finances demande la réunion de celle-ci afin que les commissaires puissent examiner les amendements. Je comprends également que le rapporteur général, qui va devoir répondre aux interrogations des parlementaires, sollicite un peu de temps pour se préparer – même s'il connaît déjà les amendements dont il est question, et mesure parfaitement leur impact et leurs conséquences.

Il va de soi, monsieur le président de la commission, que si vous souhaitez que le ministre du budget vienne expliquer certains points, je me tiens évidemment à la disposition des parlementaires : même si je peux avoir d'autres choses à faire, le Parlement est prioritaire, et je viendrai donc bien volontiers.

Je suggère donc que chacun accepte la situation telle qu'elle est, peut-être pas de gaieté de coeur, mais aussi sereinement que possible. La commission va se réunir et va bien travailler – plus qu'une tradition, c'est une obligation – et je viendrai, pour ma part, m'expliquer sur tel ou tel amendement si nécessaire. Ayant le souvenir des travaux de la commission, je sais qu'il est rare que des parlementaires expérimentés aient vraiment besoin du Gouvernement pour comprendre toutes les implications d'un amendement – à moins qu'il ne s'agisse de politiser une situation qui n'est que le résultat d'un calendrier un peu serré, auquel cas la majorité et le Gouvernement ne montreraient pas forcément la même bénévolence que celle dont ils sont disposés à faire preuve pour travailler sereinement et sincèrement.

Le Parlement étant, je ne l'oublie pas, maître de l'organisation de ses travaux, voilà ce que le Gouvernement souhaitait dire aux parlementaires. Étant précisé, une nouvelle fois, que je comprends l'agacement de certains, je sollicite l'indulgence de tous dans la situation particulière où nous nous trouvons. Je suis convaincu que ce texte finira par être examiné en totalité de façon satisfaisante et, je l'espère ardemment, adopté. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

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