L’administration ferme des classes y compris en montagne, y compris là où nous avions depuis des années trouvé une façon juste de progresser, y compris là où, demain, les projections présentées par l’administration seront démenties.
S’ajoute à cette nouvelle façon de considérer les élèves, leurs parents, les enseignants et les élus, des méthodes contestables qui sont notamment en contradiction avec la modification de la loi que nous avons effectuée ici même le 8 juillet 2013 afin que les enfants de moins de trois ans ne soient jamais décomptés dans les prévisions d’effectifs. C’est encore pire lorsque l’on inscrit systématiquement les enfants entrant en classe pour l’inclusion scolaire dans une école de l’aire urbaine afin de fermer une autre CLIS dans une école rurale.
Ma question est donc simple : sommes-nous face à de nouvelles orientations et méthodes de l’éducation nationale, notamment dans ces territoires ruraux, dont la mutation, jusqu’ici bien comprise par le ministère, avait recueilli une attention particulière qu’a saluée l’ensemble de la communauté éducative ?