En mars, la Commission européenne a demandé à la France un effort budgétaire supplémentaire de 4 milliards d’euros car elle estime que le déficit public est excessif. La semaine dernière, vous avez annoncé de nouvelles baisses d’impôt pour les entreprises.
Puisque notre budget est désormais caduc, il faut le corriger. Or, monsieur le Premier ministre, vous refusez de soumettre au débat de notre Assemblée le programme de stabilité. Pire encore, vous refusez de présenter un projet de loi de finances rectificative en milieu d’année.
Vous voulez donc entretenir l’opacité et le brouillard jusqu’à l’automne prochain, comme si vous aviez peur d’aborder les questions financières avec l’Assemblée, avec le Parlement, donc avec l’ensemble des Français.