Pour lutter contre la précarité, la Garantie jeunes couvrira près de 70 territoires et 50 000 jeunes à la fin de l’année. L’objectif fixé est de 150 000 jeunes en 2017. Plus qu’une allocation de subsistance, c’est aussi un accompagnement renforcé vers la formation et vers l’emploi.
Accompagner les jeunes, c’est également accroître les moyens de Pôle Emploi pour encourager leur emploi, notamment à travers les contrats d’avenir.
À la suite du comité interministériel qui s’est tenu le 6 mars dernier, nous avons également mis en place un contrat « Starter » pour les jeunes décrocheurs recrutés dans les entreprises, qui recevront à ce titre une aide renforcée. Enfin, la nouvelle prime d’activité se substitue à la prime pour l’emploi et au RSA activité. Il s’agit de droits nouveaux pour les jeunes.
Le rapport du CESE de février 2015 sur l’insertion professionnelle des jeunes ultramarins pose des questions essentielles. Sur ce point, Patrick Kanner travaille en lien direct avec George Pau-Langevin pour prendre en compte la spécificité de la situation des jeunes ultramarins. L’Agenda social de l’outre-mer est en préparation ; faire confiance à notre jeunesse et lui donner confiance est une priorité. Cela passe par plus d’autonomie, et c’est cela qui guide l’action du Gouvernement.