Je n'ai jamais prétendu que la vie avait commencé au moment où j'ai été élu à l'Assemblée nationale !
Néanmoins, les courbes actuelles de nos émissions de gaz à effet de serre et de notre consommation énergétique ne sont pas complètement en phase – chacun peut le constater – avec les objectifs que notre commission vient d'adopter. Nous devons donc utiliser tous les leviers à notre disposition.
C'est une bonne chose que La Poste utilise des voitures électriques. Cependant, notre objectif n'est pas simplement de rendre le fonctionnement des entreprises plus conforme à la transition énergétique, mais de faire des entreprises des acteurs de cette transition par la politique qu'elles mettent en oeuvre. Il s'agirait de faire en sorte, par exemple, que les constructeurs automobiles fabriquent des véhicules plus petits et qui consomment moins de carburant, que la RATP utilise des bus eux aussi moins énergivores, que la SNCF utilise mieux ses voies ferroviaires, qu'AREVA se tourne vers les énergies d'avenir plutôt que vers celles du passé, qu'EDF et GDF Suez fassent elles aussi davantage pour la transition énergétique, etc.
J'ai bien entendu votre argument, madame la rapporteure : l'amendement couvre un spectre trop large en visant toutes les entreprises dont l'État est actionnaire. Je le retire et en déposerai un plus précis en vue de la séance publique.