Intervention de Claude Bartolone

Réunion du 10 avril 2015 à 9h00
Groupe de travail sur l'avenir des institutions

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Bartolone, président :

La première partie de cette neuvième réunion du groupe de travail sur l'avenir des institutions sera consacrée aux modes de scrutin, la seconde au temps politique.

Nous vous remercions, M. le professeur Jean-Claude Casanova, d'avoir accepté notre invitation. S'il n'est pas nécessaire de vous présenter, je rappellerai néanmoins que vous avez participé aux travaux de la commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique, placée sous la présidence de Lionel Jospin, et que vous êtes l'un des grands défenseurs du scrutin proportionnel. C'est l'une des raisons qui nous ont conduits à vous inviter.

« La chouette de Minerve ne prend son envol qu'à la tombée de la nuit » écrivait Hegel, soulignant ainsi à quel point toute réflexion suppose une certaine mise à distance. C'est pourquoi je cède la parole à Michel Winock afin qu'il mette en perspective nos débats.

2 commentaires :

Le 05/05/2017 à 16:30, Laïc1 a dit :

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"« La chouette de Minerve ne prend son envol qu'à la tombée de la nuit » écrivait Hegel, soulignant ainsi à quel point toute réflexion suppose une certaine mise à distance. "

La philosophie de Hegel n'est qu'une mise à distance permanente avec la vérité de l'homme... Sa pensée, c'est nuit et brouillard avant l'heure, et elle ne prend son envol que lorsqu'elle est bien sûr que personne n'apercevra son absurdité dans la profondeur de la nuit opaque.

Mais il est des fois où un coup de projecteur inopiné met à jour toute l'étendue de la supercherie intellectuelle, et là rien ne va plus pour la philosophie et ceux qui la défendent...

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Le 22/05/2017 à 08:52, Laïc1 a dit :

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Pour m'appuyer dans cette épreuve de vérité qui consiste à dénoncer la supercherie philosophique hégélienne, voici un extrait de "Ils corrompent nos têtes", du philosophe allemand Schopenhauer, (ce qui ne signifie pas que Schopenhauer soit exempt des reproches qu'il adresse à Hegel, car TOUTE philosophie est une supercherie, disons qu'elle est plus ou moins évidente ou consciente selon les auteurs) :

 « Les partisans de Hegel ont complètement raison quand ils affirment que l'influence de leur maître sur ses contemporains fut énorme : Avoir paralysé totalement l'esprit de toute une génération de lettrés, avoir rendu celle-ci incapable de toute pensée, l'avoir menée jusqu'à lui faire prendre pour de la philosophie le jeu le plus pervers et le plus déplacé à l'aide de mots et d'idées, ou le verbiage le plus vide sur les thèmes traditionnels de la philosophie, avec des affirmations sans fondement ou absolument dépourvues de sens ou encore des propositions reposant sur des contradictions – c'est en cela qu'a consisté l'influence tant vantée de Hegel. »

Vous pouvez remplacer le nom de Hegel par celui de Kant, Husserl, Heidegger, Merleau Ponty ou de Sartre, et la phrase gardera tout son sens.

Mais le plus inquiétant est bien sûr le nombre élevé d'hommes politiques influents, à commencer par le nouveau président de la République, qui ont fait des études philosophiques poussées, sans jamais s'élever contre l'évidente supercherie intellectuelle que représentent ces études.

C'est très grave pour la France.

En finir avec la philosophie lycéenne et universitaire est une nécessité pour la dignité de la France et son honneur intellectuel.

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